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ANTIBIOTOC
26 mai 2011

Pas de chance, paraît-il. [Pause PUB]

Il est nu, allongé, couvert d’échimoses. Je l’avais branché sur le courant, par des tiges en acier plantées dans ces muscles, et ces contractions, quand j’appuie sur l’intérupteur, me rendent euphorique. Je voulais pas le tuer. Je voulais juste qu’il souffre.

Ce fils de pute m’avait dépouillé un peu plus tôt. La veille, dans la soirée. 

Il tremble. Sur le sol. Et le sol est sale. Parce qu’il a vomi et que je l’ai bien meurtri. Il ne lui reste que la moitié de ses dents, et encore, je me trouve indulgent. Et puis j’lui ai cassé qu’un seul bras.

Il glapit. Je lui pisse dessus. Alcoolisé. Je sais que ça le fait chier, ce putain d’Africain pseudo-musulman, pseudo-rebel, pour de vrai sans valeur. Paraît que ces saloperies ont une mère ; j’en serai pas fier.

Je rappuie sur l’interupteur. L’autre danse. Electrique. Je l’insulte ; écleptique. Propagande et provocation. Un coup de pied dans les dents, jusque comme ça, juste pour moi.

Puis je me rappelle que même les sous-merdes comme lui ont des couilles – bien qu’attrophiées – et je me dis que le courant devrait bien passer par là. Dans tous les sens du terme. Et, apparemment, il apprécie. Il est tout figé dans ces expressions. Il bave juste pas assez à mon gout. Connard de merde.

Il bavera plus du tout, j’ai oublié de rappuyer sur l’interrupteur. Ca sent le brûlé.

Désolé pour votre nez.

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