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11 avril 2012

84. Tournout - Saison 2 [Ep. 04]

ART-CUBE Pierre-Yves Le Strat-01

 

/!\ Cette saison est fortement déconseillée aux mineurs - contenus explicites /!\

 

 Ses hanches chaloupent et sa peau trésaille. Sa bouche parcourt en aller-retour, graduellement, plus lentement, mon vis. Je caresse ses courts cheveux. Elle m'avale. La joue rose. Nous avale. Elle va s'arrêter mais je l'en empêche. « Pas tout de suite... » Elle n'en peut plus – à son tour. Elle tâte l'un de mes pectoraux, mon téton. Elle remet très vite au fond de sa gorge – exctasy – mon sexe en feu. J'attrape une de ses mains, lui colle au vagin, apprends le rythme et donne le tempo, de sa masturbation. Nous fermons les yeux pour dessiner les oscillations du plaisir.

 

Elle couine. Je la force à jouer avec son clito. Et avec moi, tellement c'est bon. J'ai pris deux Xanax avant de prendre le train pour m'endormir plus aisément, mais les circonstances sont telles, que je sais que ce sera un long vol de nuit – au cœur des ténèbres.

 

Par trois fois j'ai donné des pichenettes à ses tétons. Je lui caresse ensuite une zone inférieure, juste sous la mamelle. L'endroit le plus doux. Plus fougueux que Jack Sparow en pleine tempête sur la Perle Noire, mon imaginative fait calque, fige les vagues assaillantes. Monstrueusement vamp.

 

 

 

J'ai ouvert les yeux juste avant qu'il n'arrive. Juste le temps de tilter. J'ai jeté le sac de couchage orange sur nous deux et nous ai collés au drap, l'un contre l'autre, son parfum m'enivre, mais faut garder la tête froide – la bite dure – et nous couvrir au maximum. Déjà il est là. Un couple d'amoureux de seize ans – je m'attendais à des vieux, sais pas pourquoi. Ça sent le fauve là-dedans et ils nous distinguent entre les ombres mauves. Ils sont plus gênés que nous. Ma Miss ne bouge pas. Elle écoute mon cœur qui bat. Accoudé, une main soutenant ma tête, j'attends. Eux aussi apparemment. Je m'en détourne pour susurrer à l'oreille de la fille qui est sous mon sac de couchage que « soit ils dégagent, soit prépare-toi à t'habiller pour filer aux toilettes. » Le couple d'ados échange des mots à voix basse. Je n'écoute pas – trop occupé par les contours de son visage, la lumière du couloir l'éclabousse, la mine réjouie.

 

Mais qu'est-ce qu'on fout ?

 

Je l'ai rapidement embrassée et me suis retourné vers les teenagers. « Bon, vous voulez quoi ?

 

  • (Le mec va parler mais sa copine le devance :) C'est libre ?

  • Non, réservé.

  • (Le boyfriend cette fois :) Euh, c'est qu'on est en galère et y a au moins deux lits de vides et, euh, enfin...

  • Désolé. Tous les lits sont réservés. »

 

Balancement. Elle a eu le temps de renfiler son haut. Le train tangue. La fille regarde son mec et il fait demi-tour en lui parlant. Les portes se referment. La Miss, pendue à mon coup, me murmure « t'as menti ? », je la regarde de haut – narquois – et réponds « bien sûr. »


_______________________

 

 

Photo : Pierre-Yves le Strat


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