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ANTIBIOTOC
5 avril 2012

83. Tournout - Saison 2 [Ep. 03]

ART-CUBE Pierre-Yves Le Strat-06

 

/!\ Cette saison est fortement déconseillée aux mineurs - contenus explicites /!\

 

            Lui parler ? Qu'est ce je peux bien lui dire si elle répond à rien. Tu veux entendre que t'es une sacrée nénette, magnifique, chaude et excitante, ou bien que t'es quand même une sacrée salope ? 

            Je ne peux me concentrer sur quoi que ce soit, sa langue joue trop bien le jeu, avec connaissance. Je lui caresse le front, fais bouger sa frange, joue avec le grain de beauté qu'elle porte le haut d'une lèvre. Jusqu'à ce qu'elle déchoie plus bas, vers mon cul, je sens une tiède chaleur m'envahir – j'agrippe son bras – et s'accentuer. Sa langue convulse contre mon anus. De la gauche elle me branle. Et je n'en peux plus.

            J'ai bandé tous mes muscles, l'ai tenue ferme. Je veux revoir ses yeux fardés. Le maquillage couler. Elle me sourit. Sa langue passe sur ses lèvres – écarlate – je l'observe et elle tourne son visage comme mes gestes l'indiquent.

            Ses yeux verts.

            Un flash. Un miracle, un poignard, sont ses deux diamants pigmentés. Je caresse les courbes de son bassin, lui glisse un doigt et elle se mord une lèvre quand j'en ajoute deux autres – trempée, les jambes écartées, le dos cambré. Je lui mords douloureusement le téton droit. Geignements. Son autre sein tient tout seul dans ma main, tendu.

            Je retire mes doigts – obscène et excitant bruit.

            Mes ongles s'enfoncent dans sa chair – dos et bassin – et font preuve d'attraction. Attirée, une marée méridionale de sentiments me submerge, et ajustant une mèche sur son visage, lui posant sa main sur son vagin, je l'embrasse fougueusement. Pas à moitié. La saveur du sexe. Un échange de regard.

            Elle m'a tout entier dans la gorge.

            Je joue avec mes deux mains. Sa nuque. Ses épaules. Ses cheveux. Je gagne du terrain vers ses nibards. Elle me repousse toujours. Mais moins. À chaque attaque. Elle y va à fond. Tellement profond que je l'entends déglutir – ma queue et ses tétons durcirent.

            Vague calme. Je ne suis plus au chaud, elle respire, cherche une bouteille d'eau, l'avale à moitié et me la tend, j'en prends quatre gorgés. L'omniprésence de son être résonne contre les cloisons du dortoir, et seulement à présent je remarque à quel point elle est. Ce que j'aime. Ces traits, détails et faits ne mentent pas. Elle évente de ses mains ses pommettes rehaussées, rougies à souhait.

            Je regarde le lit d'au-dessus. Elle passe une main sur ma poitrine. « Alors... ? Tu joues plus ?

-        J'attends des ordres.

-        (Exaspéré :) Des ordres... ?

-        (Elle cherche ses mots – vite :) Oui... non... Talk again.

-        Tu veux que je te dise quoi... ? (Ma voix déraille :) De quelle manière je vais te démonter ? (Silence.) Oh 'scuse. Te pénétrer ? Tu veux du Rimbaud, sinon ? J'en connais un peu, ou du... (Elle se remet à me lécher, un doigt mouillé de sa chatte actif contre mon anus :) du, du plus contemporain, genre Raphaël Heyer ?

-        (La bouche pleine :) Just don't stop talking.

            Je soulève mon buste de façon à pouvoir la regarder faire. Je lui fous une torgnole – pas douloureuse mais bien bruyante. Un filet de bave mêlé à mon sperme coule le long de ma verge et elle se décale avec discernement, avant de le cueillir de sa langue, pour l'avaler.

            « Putain... une bombe ! C'est ce que tu veux entendre ? Que tu... ah... oui là. Exactement là. C'est très bien à ce niveau, oui, remonte dans cette direction avec ton piercing. Joue. Ahh... Tu mérites des baffes. T'en veux d'autres ? (Silence – elle m'observe toujours en pompant :) Tu fais chier. (Silence – je fixe ses bijoux :) Si mes doigts rencontrent ta peau... (Elle enrobe mon gland, me branle en même-temps :) je vais, hmm, mes ongles, vont te laisser de rouges souvenirs cuisants. (Elle continue à me branler, électrisant mes couilles et le cul.) Ok... ? Ok. Je vais tenir. Oui. Tu le sais. T'arrête pas, ok, fais ce que tu veux, je te touche pas. Mais quand j'en déciderai, je te dis pas ce que tu vas prendre. (À ces mots elle me ravale la queue et la mord.) Hmm ! Regarde comme tu pointes... ! Et comme je te veux ! Tu le sens ? ! (Ma bite a doublé de volume.) Tu mouilles tellement que c'est mon poing entier dont je pourrais me servir. Je pourrais te soulever d'un seul bras... »

 

_______________________

 

Photo : Pierre-Yves le Strat


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