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17 octobre 2011

58. Insistance [Ep. 11] suite et fin.

            Quand le réveil sonne pour la troisième fois, je me dis que si je le trouve, je le balance soit par la fenêtre, soit en plein milieu du visage de Marion, qui n’a toujours pas cillé. Long souffle d’exaspération. Elle bouge une épaule. Le réveil s’arrête.

            Deux sonneries plus tard elle bondit du lit, éteint le bazar pour de bon, court dans la salle de bain. Moi je me frictionne les joues en baillant. Et je tire un peu plus de couette sur moi. Elle revient dans la chambre, ça sent bon le gel douche, c’est frais et fruité, effrontée comme une pèche tendre, sauf que ça ne sent pas la pêche. Elle se sèche les cheveux. Une jambe décalée en avant par rapport à l’autre, derrière, rivée au sol. Son shorty rouge est de marque et lui moule ce cul tout bonnement divin – je souris – à merveille. Elle secoue une étroite serviette sur ses cheveux, ce qui lui cache le visage, et le bout de ses seins – sursauts fermes – fait honneur à la loi de la gravité. Elle fait glisser sa serviette sur ses épaules et pose deux poings fermés sur ses hanches.

-         Va falloir que j’y aille. Café ?

-         Euh… (je rapproche le réveil de mon visage et lui montre le cadran) Il est sept heures vingt-trois.

-         C’est exact. (trois secondes de silence et le ton plat :) C’est pour ça que je dois boire mon café avant de partir.

Je m’assieds dans le lit et lui fait signe de la main de venir. Elle me sourit puis se dirige vers une armoire d’où elle tire un tee-shirt bleu à rayures marines à l’encolure large et un short en jean court. Elle me demande si elle doit mettre des bas à mon avis. Je réfléchis mais je n’arrive à me faire une idée. Je lui dis d’en mettre – c’était ça ou pas et j’ai dit ça. Elle en choisi une jolie paire. Alors je réitère mon geste et je lui dis de venir, et cette fois, elle vient.

            Marion s’assied sur le lit, j’attrape son poignet et elle se rapproche dans un rire discret. Je l’embrasse dans le coup. Elle me redemande si je voudrais pas une tasse de café.

-         T’aurais pas un mug plutôt, je préfère.

-         Ça doit pouvoir se faire.

-         Cool. Dis ?

-         Oui ?

-         Tu voudrais pas être malade aujourd’hui ?

 

FIN.

Et voilà ! La série s'achève ici. Je sais pas quand est-ce que je vais en pondre une autre, je vous dirai, je crois que j'ai envie de vacances - donc de fortes chances de retrouver de la merde dans les prochains postes à venir - j'ai pas envie de me fatiguer.

C'était aussi pour vous dire qu'Insistance - la série, est en fait un extrait de ce que j'espère publier dans un futur proche (ou pas).

Continuez à zoner sur le blog, vous me comblez de vous, fripouilles !


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